C’est jour d’exposé pour Edgar Grospiron et Marie Barsacq. Jeudi 20 mars, le président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2030 (Cojop), et Marie Barsacq, ministre des sports, doivent présenter le projet des Alpes françaises devant les membres du Comité international olympique (CIO), réunis à Costa Navarino, en Grèce pour la 144e session du mouvement.
Huit mois après l’attribution officielle des Jeux d’hiver 2030 par le CIO à la France, le temps pressait. Le Comité d’organisation des Alpes françaises a certes été créé le 18 février avec à sa tête Edgar Grospiron pour patron, après un psychodrame de quatre mois ayant vu le favori de la course Martin Fourcade se retirer. La Solidéo – la société chargée de la livraison des ouvrages olympiques – a également pris ses quartiers à Marseille quelques jours plus tôt. Mais le projet semble encalminé.
Contrairement à cette dernière, gouvernée par Damien Robert, le Cojop se cherche toujours un directeur général pour épauler Edgar Grospiron dans sa mission. Le processus de recrutement a été prolongé après la redéfinition des critères de sélection par le champion olympique 1992 de ski de bosses. Près de 150 candidats avaient pourtant postulé, mais Edgar Grospiron souhaite « [s]’entourer des bonnes personnes pour garantir des Jeux à la hauteur de nos ambitions », a-t-il expliqué à la mi-mars dans un communiqué.
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