La DGCCRF a conduit deux fois plus de contrôles que l’an passé afin de lutter contre les fraudes en cette année olympique.
Dans le cadre des JO, ce sont pas moins de 800 établissements qui ont été épinglés en raison de manquements graves.
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Jeux olympiques et paralympiques
La Répression des fraudes (DGCCRF) rapporte qu’elle a épinglé plus de 800 établissements commerciaux dans le cadre de contrôles intensifiés à l’occasion des Jeux Olympiques et paralympiques de Paris. Hôtels, restaurants, boutiques, transports… Ces structures se voient reprocher des manquements « graves », souligne l’institution
Depuis le début de l’année, ce sont au total « près de 16.000 établissements » qui ont été contrôlés en France, note la DGCCRF. Parmi eux, on retrouve notamment la totalité des hôtels en Ile-de-France. Ces visites ont entrainé 829 procès-verbaux administratifs ou pénaux, tandis que 26 établissements ont été fermés par arrêtés préfectoraux.
Deux fois plus de contrôles qu’en 2023
Au total, 53% des établissements contrôlés présentent des « anomalies » mais « l’essentiel » sont des « manquements mineurs » comme des affichages incomplets. En conséquence, 38% ont écopé d’un simple avertissement « pédagogique » et 10% d’injonctions de mise en conformité.
Le résultat s’est révélé plus grave pour près de 6% des établissements visités. Pour les hôtels, il s’agit par exemple d’affichages erronés de classements, ou bien encore le fait de ne plus proposer des services qui lui ont permis d’obtenir un certain nombre d’étoiles. « On est attentif au maintien des prestations par les établissements une fois qu’ils ont obtenu leur classement », a précisé la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF).
Les affirmations trompeuses dans les restaurants ont aussi été dans le viseur des contrôleurs : sur l’origine et la qualité d’un produit par exemple (un « poulet fermier » qui ne l’est pas, ou un faux « fait maison »). En ce qui concerne les produits, les contrôleurs ont par ailleurs identifié un bracelet « garanti sans nickel » alors qu’il en contenait selon des analyses en laboratoire.
Dans les boutiques officielles des Jeux, seuls des manquements mineurs ont été constatés. Une chaise longue « Paris 2024 » a entre autres été retirée du marché et rappelée pour un risque de déformation de la structure pouvant entraîner des blessures. Les visites de la DGCCRF se sont concentrées, outre le secteur touristique (hôtels, hébergements, cafés, restaurants) avec 5.600 établissements, sur les produits non alimentaires pour 4.700 établissements contrôlés.
En cette année spéciale, le nombre de contrôles a été multiplié par deux par rapport à 2023, a précisé le cabinet de la ministre déléguée chargée de la Consommation (démissionnaire), Olivia Grégoire. Le ministère avait affiché fin 2023 un objectif de 10.000 contrôles avant le début des Jeux. La Répression des fraudes précise qu’elle a mobilisé « jusqu’à 900 agents » dans le cadre d’un « dispositif spécial » de contrôles mis en place pour les JO.