Ce devait être une journée à marquer d’une pierre blanche dans l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2030. Celle qui permet de dire que les Alpes françaises sont désormais sur les rails à pleine vitesse à moins de cinq ans de la cérémonie d’ouverture. « Nous sommes bien lancés », s’est enthousiasmé David Lappartient, le président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), lors de l’inauguration, lundi 14 avril, à Marseille, de la Solideo, la société chargée de la construction des ouvrages olympiques. « Nous sommes en ordre de marche, nous sommes même en phase d’accélération », a renchéri Renaud Muselier, le président (Renaissance) de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA).
N’en déplaise à ce dernier, les Alpes 2030 ont au contraire connu un énième problème de carburation ce 14 avril. Car lundi, Cyril Linette n’a toujours pas été nommé officiellement au poste de directeur général du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop), contrairement à ce que le carton d’invitation au siège de la région PACA énonçait. A la sortie du conseil d’administration de la Solideo a été avancée l’explication selon laquelle les parties prenantes des Alpes françaises – l’Etat, les deux régions hôtes (PACA et Auvergne-Rhône-Alpes), le CNOSF et le CPSF, son pendant paralympique – ne souhaitaient pas que les deux annonces se fassent concurrence.
Il vous reste 71.73% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
