Close Menu
Le Méridien
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
What's Hot

Un rapport sur les Frères musulmans, qui dénonce un islamisme « par le bas », examiné ce mercredi par le gouvernement

mai 21, 2025

Seniors : attention à ces abus fréquents dans les services d’aide à domicile

mai 21, 2025

Les affaires troublantes du groupe pétrolier Perenco en Afrique, entre cadences infernales et soupçons de corruption

mai 21, 2025
Facebook X (Twitter) Instagram
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube
Se Connecter
mai 21, 2025
Le Méridien
Histoires Web Bulletin
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
Le Méridien
Home»Culture
Culture

Julia Ducournau, cinéaste, au Festival de Cannes : « “Alpha” revisite la première fois où j’ai ressenti la peur au ventre »

Espace PressePar Espace Pressemai 20, 2025
Facebook Twitter WhatsApp Copy Link Pinterest LinkedIn Tumblr Email Telegram

Sur le toit-terrasse d’un hôtel de la Croisette, l’équipe d’Alpha, de Julia Ducournau, affrontait une journée marathon d’interviews, lundi 19 mai, avant la montée des marches, à 22 heures. A 43 ans, la réalisatrice et scénariste est déjà une star du film de genre, après la Palme d’or remportée en 2021, avec Titane. La voici de retour à Cannes, de nouveau en compétition, avec son troisième long-métrage, Alpha. L’histoire d’un trio, confronté à l’irruption d’une étrange maladie – le sida, même si le virus n’est pas nommé : soit une femme médecin (Golshifteh Farahani), son frère contaminé (Tahar Rahim), et sa fille Alpha (Mélissa Boros). A l’approche de la mort, les corps deviennent des statues de marbre.

Lire la critique : Article réservé à nos abonnés Dans « Alpha », la beauté des gisants ne laisse pas de marbre

Pourquoi avez-vous éprouvé le besoin de revenir sur l’époque du sida ?

Mon film raconte cette violence absolue qui a été faite aux malades du sida, dans les années 1980-1990. Le miroir qui nous a été renvoyé de la société, stigmatisant les malades, est un traumatisme dont il est impossible de faire le deuil. Bien sûr, la pandémie récente du Covid-19 a été horrible. Mais il n’y a pas eu un tel pointage d’une frange particulière de la population – homosexuels, toxicomanes – comme ce fut le cas au moment du sida. On a pu entendre que c’était de leur faute, qu’ils étaient des pécheurs et qu’ils méritaient ce qui leur arrivait. Mon film parle de cette contamination de la peur, qui a été le réel traumatisme pour moi. Ces morts, on en a fait des tabous. Le film est d’ailleurs rempli de dialogues et d’injonctions, du type « Ne dis rien », ou « Chut, tu parles trop fort ». Ces non-dits font que ça macère, ça moisit, et le cycle de violence ne peut que recommencer.

Il vous reste 62.25% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Telegram WhatsApp Email

Articles Liés

Saturnisme sur le chantier de l’Opéra royal de Versailles : « Même au XXIᵉ siècle, on dénie toujours la dangerosité des produits toxiques qui nous entourent, en particulier au travail »

Culture mai 21, 2025

Chez les Skarsgård, le cinéma, un art de famille

Culture mai 21, 2025

Au Festival de Cannes, Akinola Davies Jr met le cinéma du Nigeria à l’honneur

Culture mai 20, 2025

Festival de Cannes 2025 : « Un simple accident », le dilemme d’un Iranien face à son ancien bourreau

Culture mai 20, 2025

Cannes 2025 : « Indomptables », Thomas Ngijol en flic hanté par la norme dans les rues de Yaoundé

Culture mai 20, 2025

Au Musée de la Libération, les différentes vies de Daniel Cordier, résistant, historien et amateur d’art

Culture mai 20, 2025

« L’Histoire de Souleymane », sur Canal+ : le poignant combat d’un travailleur clandestin en attente de régularisation

Culture mai 20, 2025

Festival de Cannes 2025 : « La Vie après Siham », au nom de la mère

Culture mai 20, 2025

A Roland-Garros, c’est le brame : saurez-vous reconnaître les cris des internationaux de tennis ?

Culture mai 20, 2025

Actualité à la Une

Seniors : attention à ces abus fréquents dans les services d’aide à domicile

mai 21, 2025

Les affaires troublantes du groupe pétrolier Perenco en Afrique, entre cadences infernales et soupçons de corruption

mai 21, 2025

Saturnisme sur le chantier de l’Opéra royal de Versailles : « Même au XXIᵉ siècle, on dénie toujours la dangerosité des produits toxiques qui nous entourent, en particulier au travail »

mai 21, 2025

Choix de l'éditeur

Les salariés ne veulent plus devenir manageurs à n’importe quel prix

mai 21, 2025

Sarah Gensburger, sociologue : « Le soutien aux politiques mémorielles est aujourd’hui une forme de “distinction sociale” »

mai 21, 2025

Procès de Gérard Depardieu : les leçons d’une condamnation

mai 21, 2025

Les pannes d’ascenseur, le cauchemar des personnes handicapées

mai 21, 2025

nouveaux bombardements de l’armée israélienne, au moins 19 personnes tuées, selon la défense civile palestinienne

mai 21, 2025
Facebook X (Twitter) Pinterest TikTok Instagram
2025 © Le Méridien. Tous droits réservés.
  • Politique de Confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Contacter

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

Sign In or Register

Welcome Back!

Login to your account below.

Lost password?