« Ça tue sa mère », « ça tabasse sa mère », « c’est bon sa mère », etc. Julie Gavras, 55 ans, et ses deux fils répertorient ensemble la liste des insultes impliquant la mère. « Nique ta tante, tu te rends compte quand même que ça ne sonne pas super bien ? », se marre l’un de ses garçons. La séquence fait partie du deuxième épisode du podcast « Pas mes fils », qu’elle a réalisé pour Louie Media, dans lequel elle s’interroge sur la responsabilité qui pèse sur les épaules des mères dans la lutte contre les violences faites aux femmes.
Ce n’est pas la première fois que la documentariste, scénariste, réalisatrice se met à l’écoute de grands ados et jeunes adultes. Dans Les Bonnes Conditions (diffusé sur Arte en 2018), elle avait suivi huit jeunes Parisiens issus des beaux quartiers, de leurs 16 ans à leurs 29 ans. Mais, cette fois, c’est à ses deux fils, 18 ans et 21 ans, qu’elle tend le micro, ainsi qu’à un groupe de mères de garçons avec qui elle discute régulièrement.
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