FRANCE.TV – A LA DEMANDE – MINISÉRIE
A l’origine de Kaboul, il y a une question à laquelle personne ne veut répondre : et si tout cela avait été fait en vain ? Production internationale au budget ambitieux, la série développée par Olivier Demangel (Tapie) et Thomas Finkielkraut rappelle le séisme que fut, pour l’Afghanistan, le départ des troupes américaines, alors sous l’administration du président Joe Biden, à l’été 2021, après vingt ans de présence militaire, et sans avoir jamais réussi à construire une paix durable.
Resserrée sur six épisodes, dont les premiers sont actuellement projetés dans le cadre du Festival Séries Mania qui se déroule à Lille du 21 au 28 mars, où la série franco-allemande est en compétition internationale, Kaboul narre les quinze jours qui suivent la mise à exécution du retrait des troupes américaines et le retour au pouvoir des talibans. L’idée est excellente, et l’impression d’urgence, d’une histoire qui se précipite aux frontières du pays, galvanise les premières scènes de la série. L’effet se dilue pourtant assez vite, sous la pression des différents points de vue à travers lesquels cette bascule du pouvoir est perçue.
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