Le ton est sobre : « Le président Trump a partagé les détails de sa conversation avec Poutine. Personne ne souhaite plus la paix que l’Ukraine », a écrit le chef d’Etat ukrainien, Volodymyr Zelensky sur le réseau social X, après un appel de son homologue américain, Donald Trump, mercredi 12 février. Ce dernier venait de s’engager avec le président russe, Vladimir Poutine, sur l’ouverture « immédiate » de négociations de paix, rompant ainsi avec l’administration de Joe Biden, qui avait fermement insisté pour que Kiev participe pleinement à toutes les discussions.
Volodymyr Zelensky a insisté pour inscrire son pays dans le cadre de ces négociations, assurant que Donald Trump et lui avaient convenu de maintenir des contacts ultérieurs : « Avec les Etats-Unis, nous définissons les prochaines étapes à suivre pour mettre un terme à l’agression russe et garantir une paix durable et fiable. » Mais la présidence ukrainienne n’a eu d’autres choix que d’acter le principe de négociations annoncé mercredi. Depuis la campagne présidentielle américaine, les autorités du pays se sont abstenues de la moindre critique à l’égard de Donald Trump, par crainte de s’aliéner le soutien de son allié le plus puissant.
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