Close Menu
Le Méridien
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
What's Hot

Burundi, Surinam… et poste privée de Colmar, dans « Timbres magazine »

juin 2, 2025

« Stranger Things », « Squid Game », « Mercredi »… Les annonces de Netflix sur ses séries phare

juin 2, 2025

La Confédération syndicale internationale dénonce un « effondrement » des droits des travailleurs, y compris en France

juin 2, 2025
Facebook X (Twitter) Instagram
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube
Se Connecter
juin 2, 2025
Le Méridien
Histoires Web Bulletin
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
Le Méridien
Home»Monde
Monde

La bataille pour le soft power américain

Espace PressePar Espace Pressemai 10, 2025
Facebook Twitter WhatsApp Copy Link Pinterest LinkedIn Tumblr Email Telegram

C’est l’une de ces ironies que nous offre parfois l’histoire. Brillant théoricien américain des relations internationales, Joseph S. Nye, père du concept de soft power qu’il définissait comme « la capacité d’influencer les autres par l’attraction et la persuasion plutôt que par la coercition et l’achat », est mort mardi 6 mai, au moment où le président de son pays s’acharne à démolir précisément tout ce que les Etats-Unis ont assemblé de soft power depuis huit décennies.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La mort de Joseph S. Nye, théoricien américain des relations internationales

En cent jours, Donald Trump a causé plus de tort à l’image et à l’influence des Etats-Unis que pendant les quatre ans de son premier mandat. En démantelant, sur la suggestion du milliardaire Elon Musk, l’agence fédérale d’aide au développement Usaid, il a condamné à disparaître des programmes essentiels à la santé, à l’éducation et aux sociétés civiles à travers le monde. En attaquant les universités, les médias et le système judiciaire américains, il a foulé aux pieds les principes traditionnellement mis en avant par les Etats-Unis pour promouvoir le modèle démocratique.

En maltraitant ses alliés et en organisant la chasse aux immigrés, il a détruit la légende installée par le président Ronald Reagan, celle de « la cité qui brille sur la colline » : l’idéal qui avait attiré les pèlerins vers les rivages de l’Amérique et servi de boussole au monde libre pendant la guerre froide. Aujourd’hui, Donald Trump n’a cure de séduire ou d’influencer ; pour lui, la puissance ne s’exerce que par l’intimidation, le « deal » ou la force.

Responsabilité des pays riches

Il reste cependant aux Etats-Unis des adeptes du soft power prêts à livrer bataille pour une vision différente du monde. Un autre milliardaire, Bill Gates, vient d’offrir un contraste saisissant avec la méthode Trump. Issu comme Elon Musk du secteur de la technologie, il a choisi, depuis vingt-cinq ans, d’utiliser l’immense fortune générée par Microsoft pour s’inscrire dans la tradition philanthropique américaine à travers la Fondation Gates (partenaire du « Monde Afrique »), qui joue un rôle crucial dans le domaine de la santé publique en Afrique. Il a toujours fait valoir que la philanthropie privée ne pouvait qu’accompagner, et non remplacer, l’aide publique au développement.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Elon Musk a beaucoup perdu (mais pas tout) en s’associant au pouvoir trumpiste

Mais la réduction de l’aide au développement par les pays riches a amené Bill Gates à réorienter sa stratégie. Il ne fait pas partie de la cour des oligarques de Donald Trump ; ses idées sur la science, le climat et l’humanité sont à l’opposé de celles du président. Il n’admet pas que « l’homme le plus riche du monde » – Elon Musk – puisse, en décidant de mettre fin aux programmes d’aide, « tuer les enfants les plus pauvres du monde ». Jeudi 8 mai, il a annoncé sa décision de consacrer 99 % de sa fortune, soit 108 milliards de dollars (96 milliards d’euros), à la Fondation Gates dans les vingt années à venir, pour maximaliser ses effets, et de la fermer en 2045. Quelques jours plus tôt, Warren Buffett, milliardaire de 94 ans qui a donné la moitié de sa fortune à la Fondation Gates, prenait sa retraite en proclamant « le commerce ne doit pas être une arme ».

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Bill Gates : « Je ne peux pas compenser les coupes dans l’aide américaine »

Bill Gates a le même âge, 69 ans, que le pape Léon XIV élu le 8 mai, jour où le milliardaire philanthrope a fait son annonce. Il se trouve que ce pape est aussi américain, qu’il est aussi tourné vers le monde au-delà des Etats-Unis et partage le même sens de la responsabilité des pays riches. Les deux hommes ne se connaissent probablement pas. Mais, chacun à sa manière, tous deux incarnent la défense du soft power si bien décrit par Joe S. Nye.

Le Monde

Réutiliser ce contenu

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Telegram WhatsApp Email

Articles Liés

Au Canada, les clients face à la « fatigue du pourboire »

Monde juin 2, 2025

Ligue des champions : le PSG revient célébrer sa victoire à Paris

Monde juin 2, 2025

Volodymyr Zelensky salue des résultats « brillants » après une attaque de drones ukrainienne d’ampleur à « longue portée »

Monde juin 1, 2025

la Russie confirme que plusieurs de ses avions militaires ont « pris feu » après une attaque de drones ukrainienne

Monde juin 1, 2025

L’Ukraine mène une vaste attaque de drones contre l’aviation russe jusqu’en Sibérie

Monde juin 1, 2025

En Corée du Sud, les propos insultants d’un candidat à l’égard des femmes font entrer la question de l’égalité des genres dans la campagne présidentielle

Monde juin 1, 2025

Le Hamas à nouveau affaibli après l’élimination par Israël de son chef, Mohammed Sinouar

Monde juin 1, 2025

l’armée ukrainienne affirme qu’une frappe russe a tué douze de ses soldats durant un entraînement

Monde juin 1, 2025

le point sur la situation dimanche 1ᵉʳ juin

Monde juin 1, 2025

Actualité à la Une

« Stranger Things », « Squid Game », « Mercredi »… Les annonces de Netflix sur ses séries phare

juin 2, 2025

La Confédération syndicale internationale dénonce un « effondrement » des droits des travailleurs, y compris en France

juin 2, 2025

Au Canada, les clients face à la « fatigue du pourboire »

juin 2, 2025

Choix de l'éditeur

Des cours de création littéraire à Sciences Po, un secret bien gardé

juin 2, 2025

Perte d’autonomie : faut-il anticiper avec une assurance dépendance ?

juin 2, 2025

Ligue des champions : le PSG revient célébrer sa victoire à Paris

juin 2, 2025

Au Paris Saint-Germain, une jeunesse pleine de promesses

juin 2, 2025

Proposition de loi sur la fast-fashion : comment les géants du secteur ripostent face à la taxation des petits colis

juin 1, 2025
Facebook X (Twitter) Pinterest TikTok Instagram
2025 © Le Méridien. Tous droits réservés.
  • Politique de Confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Contacter

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

Sign In or Register

Welcome Back!

Login to your account below.

Lost password?