Ancien président du parti centriste Les Engagés, l’une des cinq composantes de la majorité au pouvoir en Belgique, Maxime Prévot est ministre des affaires étrangères depuis février. Il devra défendre, lors du prochain sommet de l’OTAN à La Haye, les 24 et 25 juin, la position difficile de son pays, confronté à de graves problèmes budgétaires qui ont fait de lui, selon le ministre, « le cancre de la classe européenne ».
L’objectif de porter les dépenses de défense à 5 % du produit intérieur brut (PIB) divise la coalition belge et M. Prévot se réjouit visiblement de la récente prise de position du premier ministre espagnol Pedro Sanchez qui a jugé « déraisonnable » cet objectif. Pour la Belgique, confie le ministre, il serait en tout cas « hors de portée, à court et moyen terme, et certainement pas dans les sept ans à venir ». Il reconnaît que son pays s’est trop « reposé sur ses lauriers » alors que, pour d’autres Etats notamment à l’est de l’Europe, atteindre 5 % est, admet-il, « une étape logique de leurs investissements ».
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