Marine Le Pen a peut-être perdu sa dernière chance d’accéder à l’Elysée. Reconnue coupable de détournement de fonds publics par le tribunal correctionnel de Paris, lundi 31 mars, dans l’affaire des assistants parlementaires du Front national (FN), la députée du Pas-de-Calais a été condamnée à une peine de quatre ans d’emprisonnement dont deux ans ferme, aménageable avec un bracelet électronique, 100 000 euros d’amende, et cinq ans d’inéligibilité. Conformément aux réquisitions du parquet, énoncées le 13 novembre 2024, cette dernière peine est assortie d’une exécution provisoire, ce que l’élue craignait avant toute chose.
Elle devrait toutefois faire appel, selon toute vraisemblance, de cette décision. Marine Le Pen a quitté la salle d’audience sitôt connue sa peine d’inéligibilité avec exécution provisoire, sans même attendre la durée de la peine et sans s’exprimer devant les nombreuses caméras qui l’attendaient à la sortie.
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