La congrégation religieuse des pères de Bétharram, qui a longtemps dirigé l’établissement catholique au coeur d’une vaste affaire de violences physiques et viols, annonce mardi 4 mars lancer une commission d’enquête indépendante pour identifier « les causes » de ces « abus massifs ».
Cette commission, dont les membres doivent encore être définis, recueillera la parole des victimes « dans différents pays » où la congrégation a des établissements et « pourra étudier les archives ». Elle devra permettre la mise en place d’outils pour éviter un nouvel « aveuglement », a expliqué Laurent Bacho, prêtre s’exprimant au nom de la congrégation, lors d’une interview accordée à l’Agence France-Presse (AFP).
La congrégation annonce par ailleurs qu’elle va indemniser les victimes de violences sexuelles prescrites commises par des laïcs.
Jusqu’à présent, seules les victimes de violences sexuelles commises par des religieux ont été indemnisées par la congrégation, dans le cadre de la Commission Reconnaissance et Réparation mise en place par l’Eglise. La congrégation va créer un nouveau fonds, financé par « la vente des quelques biens immobiliers » lui appartenant sur la commune de Lestelle-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques), a expliqué le prêtre Laurent Bacho.
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