Dans les allées du Salon de l’agriculture, qui a ouvert ses portes samedi 22 février, porte de Versailles, à Paris, les visiteurs n’hésitent pas à se bousculer pour croquer morceaux de pommes ou de poires, voire fleurettes de chou-fleur proposés à la dégustation au fil des stands. Pourtant, au moment de remplir leur panier de course, les Français ont tendance à moins les garnir de denrées végétales. En 2024, ils ont encore réduit leurs achats de fruits et légumes frais de 2 % en volume, selon les données publiées par Interfel, l’interprofession de la filière, mardi 25 février. Le recul est plus marqué pour les fruits. Il se chiffre à – 2,7 % sur un an et à – 6,5 % par rapport à la moyenne des trois dernières années.
La vague d’inflation qui a déferlé dans tous les rayons des supermarchés, en 2022 et 2023, a bousculé les habitudes d’achat des consommateurs. Même si les prix se sont quasi stabilisés en 2024, les tarifs des fruits et légumes n’ayant en moyenne augmenté que de 1 %, les Français restent vigilants au moment de faire leurs courses. Entre glissement de gamme, achat en plus petite quantité pour éviter les gaspillages et moindre fréquence de visite des magasins, chacun a cherché la martingale pour réduire la facture.
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