C’est désormais officiel : en septembre 2027, l’Ethiopie accueillera la 32e Conférence des parties des Nations unies pour le climat (COP32). L’annonce en a été faite en marge de la COP30, qui s’est achevée samedi 22 novembre à Belem, au Brésil. Les participants avaient d’abord confirmé l’attribution de la COP31 à la Turquie (qui l’accueillera) et à l’Australie (qui présidera les débats), avant de désigner l’Ethiopie pour l’édition suivante.
Dès le 11 novembre, Addis-Abeba avait reçu le soutien unanime du groupe des pays africains, aux dépens du Nigeria, lui ausi candidat. Cette confirmation sonne comme une victoire pour l’autoritaire premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, très engagé sur les sujets environnementaux et qui avait fait part de son ambition d’accueillir la conférence lors de la deuxième édition du Sommet africain sur le climat, à Addis-Abeba, en septembre.
Organiser la COP32 en Ethiopie constitue pour M. Ahmed un « gage de visibilité internationale », « qu’il va mettre à profit pour défendre son bilan, depuis son arrivée au pouvoir en 2018 », avance Yohannes Gedamu, chercheur en science politique au Georgia Gwinnett College, une université de l’Etat américain de Géorgie.
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