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La CPI condamne deux responsables centrafricains pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité

Espace PressePar Espace Pressejuillet 24, 2025
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La Cour pénale internationale (CPI) a condamné, jeudi 24 juillet, un ancien haut responsable du football centrafricain et un milicien pour de multiples crimes de guerre commis pendant la guerre civile qui a ravagé le pays en 2013 et 2014. L’ancien ministre des sports Patrice-Edouard Ngaïssona était l’un des principaux dirigeants de milices à majorité chrétienne lorsque le pays a sombré dans la guerre civile, tandis qu’Alfred Yekatom, ancien député surnommé « Rambo », les commandait sur le terrain.

Lire l’analyse (2018) | Le « Rambo » de Centrafrique, un second couteau à la Cour pénale internationale

La CPI a condamné M. Yekatom à quinze ans de prison pour 20 faits de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, dont des meurtres et des actes de torture. M. Ngaïssona a quant à lui été condamné à douze ans de prison pour 28 chefs d’accusation de crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Leur milice, connue sous le nom d’anti-balaka (« anti-machette »), avait été formée en tant que groupe d’autodéfense après qu’une coalition de rebelles principalement musulmans, appelée la Séléka, avait pris d’assaut la capitale, Bangui, et renversé le président de l’époque, François Bozizé, un chrétien.

Le juge principal de l’affaire, Bertram Schmitt, a lu les détails des violences commises par la milice contre des musulmans soupçonnés d’appartenir à la Séléka. Les hommes de M. Yekatom ont torturé un suspect en lui coupant les doigts, les orteils et une oreille. Le corps de cet homme n’a jamais été retrouvé. D’autres hommes ont été tués puis mutilés.

Mercenaires russes

Vêtu d’un costume marron clair, d’un gilet, d’une chemise blanche et d’une cravate sombre, M. Yekatom a écouté impassiblement le prononcé du jugement. M. Ngaïssona, portant une veste bleu vif, a quant à lui fait un signe de tête en direction du juge lorsque sa sentence a été prononcée. Le tribunal a déclaré M. Yekatom non coupable d’avoir recruté des enfants soldats et a acquitté M. Ngaïssona de l’accusation de viol. Les deux hommes avaient plaidé non coupables de toutes les accusations.

M. Yekatom avait été extradé vers La Haye fin 2018, après avoir été arrêté en Centrafrique pour avoir tiré avec son arme à feu au Parlement. M. Ngaïssona avait été arrêté en France en décembre 2018 et extradé vers La Haye. A l’époque, il était président de la Fédération centrafricaine de football et membre du conseil d’administration de la Confédération africaine de football (CAF).

Lire le décryptage | Article réservé à nos abonnés Sous la houlette du fils Prigojine, Wagner continue de jouer sa partition en Centrafrique et au Mali

La Centrafrique est l’un des pays les plus pauvres du monde et a connu une succession de guerres civiles et de gouvernements autoritaires depuis son indépendance de l’empire colonial français, en 1960. Si la violence s’est apaisée ces dernières années, des combats éclatent parfois dans des régions isolées entre les rebelles et l’armée nationale, soutenue par des mercenaires russes et des troupes rwandaises.

Créée en 2002, la CPI est le seul tribunal indépendant au monde capable de poursuivre les individus accusés des crimes les plus graves.

Le Monde avec AFP

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