Les Bleues ont le blues. Depuis plus d’un an, le tennis féminin français traverse une période de doute. En janvier, aucune de ses représentantes n’a réussi à se qualifier pour le troisième tour de l’Open d’Australie, pour la première fois depuis 1987. Une déception qui s’inscrit dans la droite ligne de la saison précédente. En 2024, seules Océane Dodin, à Melbourne, et Varvara Gracheva, à Roland-Garros, ont atteint les huitièmes de finale d’un tournoi du Grand Chelem. Le tournoi d’Indian Wells, qui s’est achevé dimanche 16 mars, a confirmé cette mauvaise pente.
En 2024, sans le succès de Loïs Boisson (21 ans, 234e mondiale) au modeste Open 35 de Saint-Malo, aucune Tricolore n’aurait remporté le moindre tournoi WTA, le principal circuit professionnel chez les dames. Pire, battue en novembre 2024 par la Colombie, la France évolue désormais en deuxième division de la Billie Jean King Cup, l’équivalent féminin de la Coupe Davis. Conséquence, il n’y a plus de Française dans le top 50 du classement de la WTA depuis le mois de janvier.
Les résultats de Caroline Garcia, qui avait atteint la 4e place mondiale en 2018, ont longtemps masqué les difficultés du tennis féminin hexagonal. Mais la joueuse de 31 ans est désormais 74e et la relève tarde à émerger. A ce jour, seule Varvara Gracheva (24 ans, 65e) l’accompagne dans le top 100 – Diane Parry, 22 ans, est 101e. A titre de comparaison, dix Bleues y figuraient en 2000, année de la victoire de Mary Pierce à Roland-Garros.
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