« Certains aiment la moto, d’autres le sport. Nous, notre hobby, c’est Yu-Gi-Oh ! », s’enthousiasme, samedi 30 août au matin, Alex. Il est venu avec sa compagne Lucie assister au Championnat du monde de Yu-Gi-Oh à la Maison de la Mutualité à Paris, du 29 au 31 août. Ces employés polyvalents en grande surface dans la région toulousaine ont pris des congés pour l’occasion. Lui, 29 ans, est un collectionneur passionné ; elle, 27 ans, adore la stratégie des parties.
« On est là pour voir les matchs ! On est super fans, c’est la première fois le Championnat du monde se déroule en France, alors on en profite à fond », explique la jeune femme aux cheveux roses et en tailleur bleu – une référence à La Guide des enfers, un personnage tiré de ce jeu de cartes à jouer et à collectionner. Au départ jeu fictif, pratiqué par les héros du manga (créé par Kazuki Takahashi) et de la série animée éponymes, Yu-Gi-Oh a été adapté en véritable jeu par Konami, d’abord au Japon en 1999, avant d’être lancé en France en 2002.
A quelques pas de là, devant la Maison de la mutualité, le Lillois Antoine est impatient de voir les portes s’ouvrir : « Moi, le côté nostalgique, je m’en fiche un peu. C’est l’aspect compétitif qui m’intéresse. Et le championnat du monde, c’est tout simplement ce qu’on fait de mieux », détaille l’ingénieur en informatique de 26 ans. Ce jour-là, les phases éliminatoires ne sont pas publiques, seuls quelques duels sont retransmis en direct. La grande scène voit s’affronter les équipes de Yu-Gi-Oh ! Master Duel, une version numérique du jeu. Ceux qui s’affrontent avec de vraies cartes s’y affronteront le lendemain, lors des phases finales du tournoi.
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