- La vague de chaleur qui touche la France s’intensifie ce lundi.
- Des températures d’un « niveau exceptionnel » sont attendues dans le Sud-Ouest où 12 départements sont en vigilance rouge.
- Une chaleur difficile à supporter dont certains parviennent à profiter.
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Été 2025 : la France face à un nouvel épisode caniculaire
Une plage pleine à craquer et un thermomètre qui affiche 37°C. Tous les ingrédients sont réunis pour faire de Hugo le plus heureux des vendeurs de glace à Lacanau. « Il fait beau, on a eu une très belle saison, on a eu des très bons jours en mai et en juin. En juillet ça se passe bien, il y a beaucoup de monde qui arrive aussi en août. Donc ça marche bien »,
se réjouit-il dans le reportage en tête de cet article.
En cet été 2025, les ventes de glace ont atteint des sommets : 264 millions d’unités écoulées. Un record historique. À côté, les beignets ont du mal à rivaliser. Trop gras pour un mercure trop élevé. « C’est vrai que c’est un peu lourd à digérer, on a envie de quelque chose de frais et de léger »,
confirme une vacancière de passage. Plus les températures grimpent, moins la boutique « Gelado Marco » de Jade Meyre en vend. Mais pas d’inquiétude, elle a trouvé la solution. « On fait un beignet classique et on vous rajoute dedans une boule ou deux de glace »,
détaille la jeune femme.
Les parcs de loisir en difficulté
Les restaurants sont aussi gagnants les jours de canicule. Surtout ceux qui adaptent leur carte. Au « Blondie », tout est complet, le midi comme le soir. « On a des plats qui sont un peu adaptés, donc on va avoir plutôt des bols et des pokés qui vont être pris le midi quand il va y avoir des grosses chaleurs. Le burger, ça va plutôt être le soir parce que les gens vont s’adapter à la température »,
détaille Clara Appelgheim, serveuse dans l’établissement.
En revanche, les fortes températures rendent le travail de Delphine Demommerot, co-gérante du parc de loisirs « Les 3 Bandits » plus compliqué. Trop chaud pour venir se défouler dans les châteaux gonflables et autres trampolines proposés. Alors pour limiter le manque d’affluence, Delphine décale ses horaires d’ouverture. « Par exemple, demain c’est canicule, on va fermer le parc plus tard. On va même faire une petite fenêtre où le parc sera fermé puisqu’on sait très bien qu’il n’y aura personne »,
explique-t-elle.
À Lacanau, le grand gagnant de la canicule, c’est peut-être Yann et son parc aquatique, pris d’assaut par les vacanciers. « On peut aller jusqu’à 800 personnes, voire 1.000 en pleine semaine »,
se réjouit-il. Son activité fonctionne tellement bien qu’il vient d’ouvrir un nouveau complexe à La Palmyre.
