Composer l’attelage d’un traîneau ne tient pas du hasard. Cela demande une bonne connaissance de la psychologie du chien.
Que ce soit pour La Grande Odyssée VVF ou une autre course de chiens de traîneau, le musher doit suivre quelques règles.
Découvrez les secrets de la composition d’un attelage.
Suivez la couverture complète
La Grande Odyssée VVF : l’aventure grandeur nature
Le départ de la 21ᵉ édition de La Grande Odyssée VVF a été donné samedi avec le prologue au pied du Mont-Blanc à Megève. Les chiens de traîneau jouent, évidemment, un rôle central, et leur sélection, comme leur placement dans l’attelage, est essentielle pour performer dans cette course emblématique dans le cadre magnifique des Alpes françaises. Tout repose sur une relation fusionnelle entre le musher et ses chiens, mais aussi sur une parfaite connaissance de leur psychologie.
La motivation : le cœur de la performance
Les chiens de traîneau ne courent que par envie, guidés par leur instinct et leur « will to go ». La clé de leur motivation réside dans le respect, les caresses et l’amour que leur porte le musher, et non dans la contrainte. Comprendre leurs interactions au sein de la meute permet de composer un attelage équilibré, prêt à affronter des conditions extrêmes.
Les rôles clés dans un attelage
• Le chien de tête (leader) : il suit les ordres du musher avec précision et impose le rythme. Parfois, des paires de leaders sont utilisées pour combiner endurance et motivation.
• Les swing dogs : ces jeunes chiens soutiennent le leader et se forment pour un rôle futur en tête.
• Les team dogs : l’épine dorsale de l’attelage, ces chiens endurants manquent encore des qualités pour diriger.
• Les wheel dogs : puissants et robustes, ils démarrent le traîneau et assurent les virages en douceur.
Chaque rôle est essentiel, et la réussite dépend d’une hiérarchie bien comprise. Si le chien de tête collabore directement avec le musher, le chef de meute, souvent dominant, régule l’équilibre au sein des chiens.