Au lendemain de la fin de La Grande Odyssée VVF, retour sur le sport, le mushing.
La plupart des mushers décrivent la pratique comme un art de vivre.
C’est aussi une connexion importante avec les chiens.
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La Grande Odyssée VVF : l’aventure grandeur nature
Le mushing, ou conduite de traîneaux à chiens, trouve ses racines dans les régions arctiques, où les peuples indigènes, comme les Inuits, l’utilisaient pour survivre. Au XIXe siècle, les chercheurs d’or en Alaska popularisent cette pratique, qui devient un sport au XXe siècle. Un sport qui est à l’honneur tous les mois de janvier dans les Alpes françaises avec La Grande Odyssée VVF.
« Le mushing, dans ma vie, ça occupe une grande place » raconte Alexandre Camberlein, « on se lève très tôt le matin et on se couche très tard ». La journée débute par le soin des chiens : « On les masse, on les nourrit, on fait des soins et quand on rentre du travail, c’est priorité aux chiens ». Et comme le précise Cécile Durand, « pour moi, les chiens, ce n’est pas du travail, c’est de la passion. On ne se rend pas compte du travail, du temps que l’on passe avec ».
Une proximité essentielle avec les chiens
Le mushing, « c’est un art de vivre, il faut adapter sa vie à ce sport et pas à l’inverse » poursuit Cécile Durand. « On s’adapte au rythme des chiens, on s’adapte au rythme des entraînements. Il se crée une relation de confiance, les chiens sont très proches de moi ». Une proximité essentielle quand on aborde une compétition telle que La Grande Odyssée VVF comme le décrit Cindy Duport : « La connexion qu’on va avoir avec eux, c’est le petit truc en plus qui peut rendre nos chiens beaucoup plus performants sur la course. »
« C’est vraiment un mode de vie un peu à part » explique Clément Raux, car « il faut aimer aussi être seul en pleine nature avec les chiens. Dans les étapes, c’est vraiment être seul au monde avec eux. On est ensemble dans l’effort et ce sont des moments que j’adore. » Le mushing, « c’est un art de vivre de tous les jours » conclut Gaël Brossette.