Dans le cadre de la présentation d’un nouveau projet de loi intitulé « protection judiciaire et autres dispositions », le ministre grec de la justice, Giorgos Floridis, a annoncé, mardi 1er avril, l’interdiction explicite aux couples d’hommes et aux hommes célibataires de recourir à la gestation pour autrui (GPA). Cette pratique restera, en revanche, autorisée aux femmes célibataires ou en couple, à condition que la femme ait une incapacité médicalement reconnue de tomber enceinte ou de mener sa grossesse à terme.
La GPA, qui consiste à transférer un embryon dans l’utérus d’une mère porteuse pour le compte d’un couple de parents ou d’un « parent d’intention » à qui il sera remis après sa naissance, est légale en Grèce depuis 2002. Le projet de loi prévoit la révision d’un article du code civil régissant le droit grec de la famille. Une fois votée, la loi disposera que l’« incapacité de concevoir en raison du sexe (…) ne constitue pas une incapacité médicale de concevoir au sens du présent texte », excluant ainsi explicitement les hommes célibataires et les couples d’hommes de l’accès à cette méthode de procréation.
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