Close Menu
Le Méridien
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
What's Hot

« Les constructeurs cherchent à éluder leurs responsabilités sur le marasme actuel du marché automobile »

mai 19, 2025

l’entretien entre Donald Trump et Vladimir Poutine est en cours, selon la Maison Blanche

mai 19, 2025

Hadja Lahbib : « En matière d’aide humanitaire, l’Europe ne pourra pas combler le retrait des Etats-Unis »

mai 19, 2025
Facebook X (Twitter) Instagram
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube
Se Connecter
mai 19, 2025
Le Méridien
Histoires Web Bulletin
  • Actualités
  • Monde
  • Politique
  • Police
  • Société
  • Education
  • Entreprise
  • Justice
  • Culture
  • Sciences et Tech
  • Plus
    • Environnement
    • Communiqué de Presse
    • Les Tendances
Le Méridien
Home»Politique
Politique

la lourde défaite de Laurent Wauquiez

Espace PressePar Espace Pressemai 19, 2025
Facebook Twitter WhatsApp Copy Link Pinterest LinkedIn Tumblr Email Telegram

Dans la longue marche vers l’élection présidentielle de 2027, le scrutin qui s’est clos, dimanche 18 mai, pour le parti Les Républicains (LR), n’est qu’une étape. Mais, pour un homme, le résultat de ce vote a une portée considérable : depuis 2017, Laurent Wauquiez prétendait être le sauveur de la droite, celui qui incarnerait un projet de rupture, à l’instar de Nicolas Sarkozy, dix ans plus tôt.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Présidence du parti Les Républicains : la belle soirée de Bruno Retailleau, qui surclasse Laurent Wauquiez

Il a été lourdement défait par un adversaire qu’il n’avait pas vu venir, en ne recueillant que 25,7 % des suffrages des adhérents de LR face au ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, fort de ses 74,3 %. Au terme de ce vote sanction, les chances de l’ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes de pouvoir concourir à l’élection de 2027 ont fortement reculé.

Le désaveu pour l’ambitieux est d’autant plus sévère qu’ayant présidé LR entre 2017 et 2019 il était censé mieux connaître les rouages de son parti et les attentes de ses adhérents que son concurrent, venu de la droite villiériste, qui s’était fait battre par Eric Ciotti à la même élection en 2022. Son actuelle fonction de président du groupe LR à l’Assemblée nationale donnait en outre à Laurent Wauquiez l’avantage de pouvoir prétendre auprès des adhérents être celui qui aurait droit de vie ou de mort sur le gouvernement Bayrou au cours des prochains mois, alors que le bloc central ne tient plus qu’à un fil. En dépit de ces deux atouts et d’une constante référence à Jacques Chirac, dont il prétendait s’inspirer, il essuie un revers sévère.

Le choix de la sécurité

Sur le fond, la campagne menée par les deux concurrents a confirmé l’inquiétante radicalisation de la droite républicaine. Ciblant un même ennemi – La France insoumise –, Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau ont actionné les mêmes thèmes – la sécurité, le refus de l’immigration, la lutte contre le communautarisme, l’ode au travail, la chasse aux dépenses publiques, la contestation en matière migratoire de l’Etat de droit –, pour tenter de s’attirer les bonnes grâces des quelque 100 000 votants de plus en plus sensibles aux sirènes de l’extrême droite. C’est donc moins la ligne qui a fait la différence entre les deux candidats que la personnalité de chacun.

A 50 ans, Laurent Wauquiez souffre de s’être fait beaucoup d’ennemis au sein de son propre parti sans avoir su nouer de liens solides avec les Français. Proche des démocrates-chrétiens au début de sa carrière politique, ce surdiplômé – normalien, agrégé d’histoire, énarque –, plusieurs fois ministre durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, a progressivement radicalisé son discours au point de devenir aujourd’hui le chantre de l’union des droites avec Eric Zemmour.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Comment Laurent Wauquiez utilise l’histoire pour servir sa stratégie politique

En opposition à presque tout ce qu’a engagé Emmanuel Macron depuis 2017, y compris le recul de l’âge de départ à la retraite ardemment défendu par la droite, mais incapable, à ce jour, de définir une doctrine alternative, il est resté prisonnier des deux adjectifs auxquels nombre de ses adversaires associent son nom : brutal et insincère.

Au point très bas où se situe leur parti, les adhérents de LR ont fait le choix de la sécurité. A 64 ans, Bruno Retailleau, qui a présidé pendant dix ans le groupe LR au Sénat, incarne une droite identitaire, mais non rétive au compromis avec le centre. A peine élu à la tête du parti, le ministre de l’intérieur a repris à son compte le terme de « rupture » de son concurrent, tout en proclamant sa volonté de rester pour le moment au gouvernement. Une façon de ménager la chèvre et le chou dans un environnement politique particulièrement instable. Pas glorieux, mais efficace.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Après la victoire de Bruno Retailleau à la présidence de LR, le soulagement du bloc central

Le Monde

Réutiliser ce contenu

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Telegram WhatsApp Email

Articles Liés

« TVA sociale » : les syndicats globalement opposés

Politique mai 19, 2025

Les incohérences de Gérald Darmanin face au scandale des prisons surpeuplées

Politique mai 19, 2025

Après la victoire de Bruno Retailleau à la présidence de LR, le soulagement du bloc central

Politique mai 19, 2025

Présidence du parti Les Républicains : la belle soirée de Bruno Retailleau qui surclasse Laurent Wauquiez

Politique mai 19, 2025

Patrice Spinosi, avocat : « Même les démocraties les mieux installées sont susceptibles d’être dévitalisées par un leader populiste »

Politique mai 19, 2025

Projet de loi pour la refondation de Mayotte : le gouvernement durcit le droit au séjour

Politique mai 19, 2025

Bruno Retailleau est élu président du parti Les Républicains avec 74,3% des voix

Politique mai 18, 2025

« TVA sociale » : une piste « a priori séduisante » pour résorber le déficit de la « Sécu »

Politique mai 18, 2025

Les Républicains élisent leur nouveau président avec l’Elysée en ligne de mire

Politique mai 18, 2025

Actualité à la Une

l’entretien entre Donald Trump et Vladimir Poutine est en cours, selon la Maison Blanche

mai 19, 2025

Hadja Lahbib : « En matière d’aide humanitaire, l’Europe ne pourra pas combler le retrait des Etats-Unis »

mai 19, 2025

« Je me sens beaucoup plus chez moi que dans un hôtel » : les secrets de la success-story des Gîtes de France

mai 19, 2025

Choix de l'éditeur

L’OMS à l’heure des choix stratégiques, après l’annonce du retrait américain

mai 19, 2025

Eric de Chassey nommé directeur de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts

mai 19, 2025

Marc-Olivier Fogiel va faire son retour sur RTL, avec une interview dans la matinale

mai 19, 2025

Vers une fusion de plusieurs agences de l’ONU pour améliorer l’efficacité de l’action humanitaire et sanitaire

mai 19, 2025

Fin des investigations visant Agathe Habyarimana, sans mise en examen, dans le Génocide des Tutsi au Rwanda

mai 19, 2025
Facebook X (Twitter) Pinterest TikTok Instagram
2025 © Le Méridien. Tous droits réservés.
  • Politique de Confidentialité
  • Termes et Conditions
  • Contacter

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

Sign In or Register

Welcome Back!

Login to your account below.

Lost password?