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Politique

la lourde défaite de Laurent Wauquiez

Espace PressePar Espace Pressemai 19, 2025
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Dans la longue marche vers l’élection présidentielle de 2027, le scrutin qui s’est clos, dimanche 18 mai, pour le parti Les Républicains (LR), n’est qu’une étape. Mais, pour un homme, le résultat de ce vote a une portée considérable : depuis 2017, Laurent Wauquiez prétendait être le sauveur de la droite, celui qui incarnerait un projet de rupture, à l’instar de Nicolas Sarkozy, dix ans plus tôt.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Présidence du parti Les Républicains : la belle soirée de Bruno Retailleau, qui surclasse Laurent Wauquiez

Il a été lourdement défait par un adversaire qu’il n’avait pas vu venir, en ne recueillant que 25,7 % des suffrages des adhérents de LR face au ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, fort de ses 74,3 %. Au terme de ce vote sanction, les chances de l’ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes de pouvoir concourir à l’élection de 2027 ont fortement reculé.

Le désaveu pour l’ambitieux est d’autant plus sévère qu’ayant présidé LR entre 2017 et 2019 il était censé mieux connaître les rouages de son parti et les attentes de ses adhérents que son concurrent, venu de la droite villiériste, qui s’était fait battre par Eric Ciotti à la même élection en 2022. Son actuelle fonction de président du groupe LR à l’Assemblée nationale donnait en outre à Laurent Wauquiez l’avantage de pouvoir prétendre auprès des adhérents être celui qui aurait droit de vie ou de mort sur le gouvernement Bayrou au cours des prochains mois, alors que le bloc central ne tient plus qu’à un fil. En dépit de ces deux atouts et d’une constante référence à Jacques Chirac, dont il prétendait s’inspirer, il essuie un revers sévère.

Le choix de la sécurité

Sur le fond, la campagne menée par les deux concurrents a confirmé l’inquiétante radicalisation de la droite républicaine. Ciblant un même ennemi – La France insoumise –, Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau ont actionné les mêmes thèmes – la sécurité, le refus de l’immigration, la lutte contre le communautarisme, l’ode au travail, la chasse aux dépenses publiques, la contestation en matière migratoire de l’Etat de droit –, pour tenter de s’attirer les bonnes grâces des quelque 100 000 votants de plus en plus sensibles aux sirènes de l’extrême droite. C’est donc moins la ligne qui a fait la différence entre les deux candidats que la personnalité de chacun.

A 50 ans, Laurent Wauquiez souffre de s’être fait beaucoup d’ennemis au sein de son propre parti sans avoir su nouer de liens solides avec les Français. Proche des démocrates-chrétiens au début de sa carrière politique, ce surdiplômé – normalien, agrégé d’histoire, énarque –, plusieurs fois ministre durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, a progressivement radicalisé son discours au point de devenir aujourd’hui le chantre de l’union des droites avec Eric Zemmour.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Comment Laurent Wauquiez utilise l’histoire pour servir sa stratégie politique

En opposition à presque tout ce qu’a engagé Emmanuel Macron depuis 2017, y compris le recul de l’âge de départ à la retraite ardemment défendu par la droite, mais incapable, à ce jour, de définir une doctrine alternative, il est resté prisonnier des deux adjectifs auxquels nombre de ses adversaires associent son nom : brutal et insincère.

Au point très bas où se situe leur parti, les adhérents de LR ont fait le choix de la sécurité. A 64 ans, Bruno Retailleau, qui a présidé pendant dix ans le groupe LR au Sénat, incarne une droite identitaire, mais non rétive au compromis avec le centre. A peine élu à la tête du parti, le ministre de l’intérieur a repris à son compte le terme de « rupture » de son concurrent, tout en proclamant sa volonté de rester pour le moment au gouvernement. Une façon de ménager la chèvre et le chou dans un environnement politique particulièrement instable. Pas glorieux, mais efficace.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Après la victoire de Bruno Retailleau à la présidence de LR, le soulagement du bloc central

Le Monde

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