- La mairie de Malakoff (Hauts-de-Seine) avait hissé le drapeau en amont de la reconnaissance de l’État palestinien par la France.
- Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise) vient de lui ordonner de le retirer.
- Il s’agit d’une première depuis une consigne du ministère de l’Intérieur en ce sens.
Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise) vient d’ordonner à la mairie de Malakoff (Hauts-de-Seine) de retirer de son fronton un drapeau palestinien, hissé en amont de la reconnaissance par la France d’un État de Palestine. Cette décision est, à la connaissance de l’AFP, une première depuis la consigne du ministère de l’Intérieur demandant aux préfets de s’opposer, en saisissant la justice administrative, à la pose de drapeaux palestiniens sur des mairies.
« Le principe de neutralité du service public interdit de tels pavoisements »
, a indiqué la place Beauvau dans un télégramme, demandant aux préfets de saisir la justice administrative contre les décisions des maires qui ne renonceraient pas à pavoiser leur hôtel de ville aux couleurs palestiniennes.
Plusieurs villes ont déjà annoncé leur volonté d’afficher le drapeau palestinien sur leurs frontons lundi, comme Nantes (Loire-Atlantique), Saint-Ouen, Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) ou Tarnos (Landes). La ville de Grenoble l’a également annoncé dans un communiqué vendredi, malgré les consignes de l’Intérieur.