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La Matinale du Monde fête ses 10 ans : ses lecteurs racontent pourquoi ils ne « peuvent plus s’en passer »

Espace PressePar Espace Pressemai 11, 2025
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Il y a tout juste dix ans, ce 11 mai 2015 à 7 heures, était publiée la première édition de La Matinale du Monde, dans l’application mobile qui porte son nom. Cette sélection quotidienne de vingt articles choisis par des journalistes de la rédaction venait d’arriver sur les téléphones de ses tout premiers lecteurs.

Dix ans, c’est presque l’âge d’Ernst C. qui, du haut de ses 12 ans, et par le biais d’un appel à témoignages diffusé en avril, nous écrit lire « sa » Matinale assidûment tous les matins, livrant que sa grand-mère « écrivait des articles pour Le Monde ». La relève est assurée !

Claude-Marie Tubiana, 85 ans, est quant à elle « une dame d’âge officiel bien avancé qui grâce à vous peut se retrouver chaque matin dans la même conscience de jeunesse, peut-être illusoire, de ses 20 ans, moment où vous [Le Monde] avez commencé à accompagner le quotidien de l’étudiante que j’étais ».

Nos lecteurs qui ont témoigné sont âgés de 12 à 88 ans. Ils sont étudiants, retraités, expert-comptables, mais aussi décorateurs d’intérieur, assureurs, entrepreneurs, conservatrice du patrimoine ou encore artisan ébéniste… Ils vivent à Caen, Talence (Gironde), Marseille, « entre Metz et Paris », en région parisienne, mais aussi à Andorre, au Luxembourg, à Lisbonne, Bruxelles, Londres, Cologne, Milan, au Québec ou en Grèce…

« Comme choisir des pralines dans une boîte »

Où qu’ils se trouvent, chacun a un attachement particulier à La Matinale et a instauré un rituel de lecture, « devenu immuable » pour Kevin Goldberg. Au saut du lit, sous la couette à peine réveillé(e), tasse en main, seul(e) ou en compagnie de son conjoint, dans les transports en commun, à vélo, dans le train ou même sur les flots du lac Léman… Les lecteurs de La Matinale la lisent sitôt arrivée, voire l’attendent de pieds fermes, même si certains la parcourent une fois la nuit tombée.

« Le “ding” de 7 heures est le point de départ de la délectation à venir », écrit celle qui signe Sefri, adepte de l’audio, certes « un peu mécanique mais familier », qu’elle emporte « dans la voiture quand je travaille, dans la cuisine quand le repas se prépare, dans le jardin quand je désherbe… ». A chacun sa mise en jambes. Et plus exceptionnellement, c’est dans le sas du départ du marathon de Rotterdam, aux Pays-Bas, qu’elle a aidé Sylvia, 42 ans, à « oublier un peu le stress du départ ».

A travers leurs témoignages, et dans le sillon de Sefri, les lecteurs filent la métaphore et assouvissent leur « faim » d’information, « même si certaines sont dures à avaler ». Gabriel Pigache dit, pour sa part, se lancer « avec appétit dans les articles que j’ai choisi. C’est un peu comme choisir des pralines dans une boîte de chocolat : on en prend une puis deux et on n’arrive plus à s’arrêter… ». Marie Coussa, elle, « égrène les minutes non sans une impatience gourmande jusqu’à ce que mon écran de téléphone affiche La Matinale. Drapée de silence, poursuit l’enseignante, j’entame la lecture et me prends en pleine gueule toute la fureur du monde. Je scrolle au gré de mon appétit ».

« Je commence par les articles positifs »

Photographe amateur, Michel Augendre n’en perd pas une miette, faisant « régulièrement des captures d’écran des plus belles photos de La Matinale. Pour le souvenir. Pour la triste beauté des malheurs du monde. »

Mais avant toute chose, il s’agit pour les lecteurs de composer leur propre sélection, ce qui est tout à fait personnel. « Je sélectionne trois actualités essentielles, par exemple le suivi de conflits internationaux dont personne ne parle dans l’actualité qu’on nous impose dans les médias de grande écoute et, le plus difficile, j’essaye toujours de commencer par une bonne nouvelle et ça c’est le plus compliqué », explique Véronique Romano Gendronneau.

Hélène Kloeckner mise quant à elle sur « cinq à dix articles, rarement plus », mais « tant que je n’ai pas tout lu, je ne quitte pas la table du petit déjeuner ! ». C’est en fonction de son humeur du jour que Géraldine Laforge Navarre opère. Faute de temps, Véronique Ragot s’est fixé un challenge, celui de « ne garder qu’un seul article à lire ! »

Béatrice Fraizy a sa méthode bien à elle : « Je commence par les articles positifs, cuisine, itinéraires de découvertes, j’enchaîne sur les articles à caractère sociologique. Les articles plus plombants seront lus plus tard. »

« Une relation saine et apaisée à l’information »

Pourquoi lire La Matinale ? Parce qu’elle est « un baromètre fiable de l’actualité nationale et internationale », décrit Florence Willm, tandis que Franck Marcaire apprécie son « contenant fini, comme ce bon vieux journal imprimé ».

C’est « une très bonne synthèse de l’actualité, et une consultation-lecture aisée même sur un petit écran », explique Eric Blasquez qui, plus matinal que La Matinale, lit celle de la veille avant 7 heures chaque matin. Julien Weber, trentenaire, apprécie que cela l’aide à « repérer ce qui résonne » tandis que Florent Dupont loue, grâce à ce rendez-vous une fois par jour, « une relation saine et apaisée à l’information ». Sandra Oddoux note qu’elle « retient souvent des articles [qu’elle n’aurait] sans doute pas choisi si on ne [les lui] avait pas proposés ».

Sans oublier, selon le vingtenaire Thomas Bidault, l’opportunité d’envoyer des articles à ses proches, « notamment à ma grand-mère lorsqu’ils recoupent des conversations que l’on a eues ». D’ailleurs, « il est grand grand temps » pour Cécile Cunningham-Burley d’offrir l’application à sa fille, qui entre en Master l’année prochaine : « Ça ira bien avec la Switch ! »

Plusieurs lecteurs évoquent le caractère addictif de La Matinale. « Je ne peux plus m’en passer », avoue Alain Halvick qui se sent ainsi « informé, connecté, éveillé », mais aussi « plus proche du monde et des autres ».

Lire aussi | La Matinale du Monde a 10 ans : les coulisses de la fabrication d’une édition

Et quand La Matinale se fait porter pâle, il manque indéniablement quelque chose à Florence Assouline, qui en a été privée une semaine en 2017 après le vol de son téléphone : « Les matins n’étaient plus les mêmes sans elle. » Enfin, autre crainte exprimée notamment par Jean-Philippe Viala, celle que la sélection soit effectuée par une main qui ne serait pas humaine : « Pitié, ne mettez pas d’algorithme pour coller au profil de lecture de vos lecteurs ! J’ai envie d’avoir l’opportunité de sortir de ma zone de confort intellectuelle », implore-t-il. Aucune crainte sur ce point, l’équipe est on ne peut plus… humaine.

« A haute voix à mon épouse »

L’audio généré par l’intelligence artificielle que propose La Matinale depuis le 7 novembre 2022 ne fait pas l’unanimité, même si elle déclenche des fous rires chez Valérie Planchez. Pour Paule Chamussy, « l’audio est trop bizarre. Je n’aime pas ces voix et ces fautes dues à l’IA ».

A l’inverse, Antoinette Pratz-Zenatti l’affectionne particulièrement pour alléger les tâches telles que la vaisselle ou le repassage tandis qu’Yvon Maguer l’a adoptée pour en faire sa radio de prédilection. Pour Ezio Pancamo, aveugle de naissance, l’audio est le moyen indispensable pour lire La Matinale, quand Marie-Hélène Vial l’a adopté pour l’entraîner dans une mini-sieste. Soporifique, l’audio de La Matinale ? Jean-Loup Reverier a trouvé la parade à l’IA, en lisant lui-même les articles « à haute voix à mon épouse » qui ne manque pas de l’interrompre de ses commentaires sur le sujet traité.

Si La Matinale sait contenter nombre de ses lecteurs, elle n’est pas du goût de tous, et notamment d’Alvince, compagnon à quatre pattes de Jean-Jacques, metteur en scène de son métier : « Avant, mon maître à peine réveillé enfilait à la hâte ses vêtements et, sans même prendre son café, m’accompagnait pour une longue promenade sous les oliviers environnants ! C’était le bon temps ! M. Le Monde, supprimez cette édition et rendez-moi mon maître ! »

Mis à part cet avis purement canin, certains lecteurs déplorent le manque d’innovation, ou de rigueur, de redondance des sujets, les articles consacrés aux rappeurs et au football, ou encore ceux trop parisiano-centrés, ceux bien trop longs et même les titres et chapôs sur fond rouge des cartes Brief, jugés « très difficiles à lire » par une lectrice.

« Cohabitation de thèmes variés »

De nombreux lecteurs, et auditeurs, soulignent surtout tous les bienfaits de cette publication. Isabelle Morin Loutrel aime ce privilège d’« avoir entre les doigts l’essentiel pour affronter le quotidien » et surtout constater plus tard en ouvrant le journal du jour ou de la veille, qu’elle en a déjà parcouru une bonne partie. Frédéric Bertrand considère que La Matinale contribue à la paix de son ménage, sa femme préférant le voir, lui qui n’a « jamais été un lève-tôt », « absorbé par ma lecture que de me voir grognon et renfermé devant mon thé ».

Sylvie Boczkowski voit « le miracle opéré tous les jours : des infos toutes traitées avec la même importance quel que soit le sujet et aux quatre coins du monde ». Pour Irène Menahem, qui ne peut plus s’en passer, « c’est très très pratique. 365 jours sur 365 [exceptés les 25 décembre, 1er janvier et 1er mai, il faut bien le lui avouer] Tous les jours de toute ma vie ! » Dans son sillon, Jean-Marc Picard demande de ne rien changer surtout : « J’en serai malheureux et orphelin. »

Laissons à Philippe Chasse, qui apprécie « la cohabitation des thèmes extrêmement variés » de La Matinale, « un ensemble qui va colorer sa journée de teintes subtiles et inspirantes » , le soin de conclure : « La magie de La Matinale, c’est de proposer à chacun et chacune un écho à sa propre histoire… »

Matthias Blamont et Marlène Duretz

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