Sa mèche poivre et sel soigneusement laquée et sa façon de pencher la tête pour lire le prompteur et plonger son regard dans celui des téléspectateurs étaient familières au public de la télévision depuis le début des années 1970. Daniel Bilalian, 78 ans, est mort mercredi 14 mai à son domicile de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) des suites d’une maladie, a annoncé la famille à l’Agence France Presse (AFP). Sur le réseau social X, Emmanuel Macron a rendu hommage « à un journaliste qui a dédié sa vie à une certaine idée du service public », tout comme la ministre de la culture Rachida Dati, pour qui « Daniel Bilalian incarnait la rigueur d’un journalisme exigeant et passionné ».
Entré en 1971 à l’ORTF (Office de radiodiffusion télévision française), celui que ses collègues et amis surnommaient « Bil » a effectivement fait presque toute sa carrière dans l’audiovisuel public jusqu’à son départ à la retraite en 2016. S’il lui était arrivé, par la suite, de développer quelques points de vue ici ou là, le journaliste n’a jamais rejoint le peloton des commentateurs de plateau, à l’exception de participations à l’émission Points de vue, sur le canal Figaro Live.
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