Il fut une figure importante de ce que l’on a appelé le « Nouvel Hollywood », avant de poursuivre, comme cinéaste, une voie très personnelle. On lui doit, en effet, le scénario du film – Bonnie and Clyde (1967), d’Arthur Penn – dont le succès ouvrit une nouvelle ère du cinéma américain. Il est également essentiellement connu pour avoir réalisé, en 1979, un succès couvert d’Oscars, Kramer contre Kramer. L’historien et grand connaisseur d’Hollywood Philippe Garnier avait évoqué très justement le « charme discret » de son œuvre. Robert Benton est mort à New York, dimanche 11 mai.
Il était né à Dallas, au Texas, le 29 septembre 1932, de parents employés à la compagnie du téléphone qui s’installeront, après sa naissance, dans la ville de Waxahachie. Enfant, et adolescent, souffrant de dyslexie, il fréquente assidûment les salles de cinéma. Il suit des études de dessin et, au début des années 1960, installé à New York, il devient directeur artistique du magazine Esquire, où il rencontre David Newman (1937-2003). Les deux hommes sont fous de cinéma européen, particulièrement des films de la Nouvelle Vague française.
Il vous reste 75.06% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.