Cheikha Hoor Al-Qasimi possède le don d’ubiquité. La fille de l’émir de Chardja, l’un des sept émirats arabes unis, supervise la prochaine édition de la Biennale d’art qui s’y tient du 6 février au 15 juin. Japonophone, elle multiplie au même moment les allers-retours au pays du Soleil-Levant, où elle assure le commissariat de la Triennale d’Aichi à Nagoya.
Et, comme si son agenda n’était pas assez rempli, cette princesse atypique de 45 ans pilote aussi la cuvée 2026 de la Biennale de Sydney, en Australie. Diriger trois expositions d’envergure à quelques mois d’intervalle, ce n’est pas banal. Cela n’a pas échappé à la revue internationale ArtReview, qui l’a hissée en novembre au premier rang de sa power list annuelle des personnes les plus influentes de l’art contemporain.
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