Rachida Dati a fait mine de repartir instantanément au combat, lundi 30 juin vers 17 h 20, quand elle s’est présentée devant les micros des journalistes qui l’attendaient dans la salle des Quatre-Colonnes de l’Assemblée nationale, après l’échec de son texte sur l’audiovisuel public. « On a pris acte (…) Le texte va revenir au Sénat au plus vite (…) La réforme doit être adoptée (…) Le statu quo n’est pas une option », assure la ministre de la culture. Comme s’il ne s’était rien passé quelques instants plus tôt, elle reprend méthodiquement les éléments de l’argumentaire qu’elle déploie depuis plusieurs semaines pour justifier de sa détermination à réunir France Télévisions, Radio France et l’Institut national de l’audiovisuel (INA) dans une holding exécutive.
Le camouflet, pourtant, est cuisant : par 94 voix sur 132 votants, la motion de rejet préalable déposée par les écologistes et défendue pour l’ensemble des forces de gauche par Sophie Taillé-Polian (Génération.s, Val-de-Marne) venait, à la stupéfaction générale, d’être adoptée.
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