- Un affrontement a éclaté entre quatre individus dans une école de Nanterre mardi 2 décembre.
- Deux des personnes impliquées ont été interpellées dans le quartier Pablo-Picasso, connu pour du trafic de drogues.
- Le maire de Nanterre a demandé au préfet un renforcement de la sécurité.
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La France en proie au narcotrafic
C’est sous le regard attentif d’agents de la ville que les élèves du groupe scolaire Maxime-Gorki de Nanterre ont quitté l’école ce vendredi 5 décembre. Ce dispositif de sécurité a été mis en place après l’affrontement qui a éclaté mardi entre quatre personnes, au sein même de l’école.
Mardi en début d’après-midi, un homme a pénétré dans le sas d’entrée de cette école maternelle et primaire. Trois autres personnes l’ont alors rattrapé et roué de coups, sous les yeux de plusieurs parents d’élèves. Certains se sont interposés, pendant que les enfants sont restés en sécurité auprès de leur professeur. « Il nous a dit qu’il y a des personnes qui sont entrées, et ils sont venus faire la bagarre vers les moyennes sections »,
raconte un enfant au micro de TF1.
Le maire demande plus de sécurité
Quelques jours après les faits, les parents d’élèves restent sous le choc. « Je trouve que ce n’est pas normal que des intrus puissent entrer en maternelle et qu’il n’y a pas de garde »
, déplore une parent d’élève. « Quand on dépose nos enfants, pour nous, ils sont en sécurité »
, déclare une autre maman.
Après cette violente altercation, deux personnes ont été interpellées par la police au sein du quartier Pablo-Picasso, connu pour son trafic de stupéfiants. Ce vendredi soir, ils ont été entendus en comparution immédiate au tribunal de Nanterre pour des faits de violences et de trafic de stupéfiants.
De son côté, le maire de Nanterre a demandé au préfet un renforcement de la sécurité dans le secteur. « Je vous sollicite afin que vos effectifs de police puissent assurer des patrouilles »
,
a demandé Raphaël Adam.
Sur son compte Facebook, le maire divers gauche déclare également avoir « demandé à la police municipale et aux médiateurs de la ville d’être présents jusqu’à nouvel ordre aux abords de l’école Gorki, aux entrées et sorties des classes. »
Raphaël Adam appelle l’Etat à « intervenir »
, déclarant sur BFMTV qu' »on ne peut pas répondre seul à ces problématiques-là. On voit que le trafic, les risques, les règlements de compte qu’il peut y avoir aux abords, viennent prendre leur place y compris jusqu’à l’intérieur d’une école
. » Des caméras de surveillance doivent également être installées dans le secteur.











