Le soleil se couche sur la terrasse du Bowery Hotel, un établissement chic de Manhattan. Au bar, on sirote des cocktails et on engloutit des mini-hamburgers. Ce mardi 3 juin, l’American Civil Liberties Union (ACLU) et sa branche new-yorkaise (NYCLU), des organisations à but non lucratif qui défendent les libertés civiles, ont rassemblé une bonne centaine de leurs donateurs pour célébrer les droits des personnes LGBTQ+, menacés par Donald Trump. « Le fasciste en chef veut forcer les personnes transgenres à disparaître et les exclure de la vie publique », dénonce Donna Lieberman, directrice exécutive du NYCLU. « Nous ne les laisserons pas faire », lance-t-elle sous les applaudissements.
Depuis le retour du milliardaire à la Maison Blanche, l’ACLU est sur tous les fronts. Dès le 20 janvier, jour de la seconde investiture de Donald Trump, elle a attaqué en justice le décret présidentiel visant à priver de la citoyenneté américaine les enfants nés aux Etats-Unis de parents sans statut légal. En cinq mois, 61 recours ont déjà été déposés auprès des tribunaux contre des dispositions de l’administration Trump.
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