On le répète inlassablement : l’activité physique reste le meilleur des médicaments, tant en prévention qu’en traitement. Les données sont sans appel : les personnes qui ne bougent pas suffisamment présentent un risque de décès supérieur de 20 % à 30 % par rapport à celles qui sont plutôt actives, rappelle l’Organisation mondiale de la santé.
Au-delà de la simple longévité, c’est la qualité de vie des années à venir qui préoccupe. On parle de l’espérance de vie en bonne santé. Pour le spécialiste américain de la longévité Peter Attia, il s’agit de « maintenir et d’améliorer nos fonctions physiques et mentales ». Un principe directeur qu’il développe dans Outlive, la révolution de la longévité, sorti en France cet automne (Albin Michel, 560 pages, 24,90 euros, numérique 16,99 euros), écrit avec le journaliste Bill Gifford. Une traduction de l’édition américaine de 2023.
Pour cela, il faut agir en amont, afin, dit-il, de retarder voire d’éviter l’apparition ce qu’il appelle les « quatre cavaliers » : le cancer, les maladies cardiovasculaires, les maladies neurodégénératives et le diabète. Parmi les cinq leviers pour y parvenir, l’exercice physique est « de loin le “médicament” le plus efficace en matière de longévité », insiste Peter Attia. Les autres leviers sont l’alimentation, le sommeil, la santé émotionnelle et, dans certains cas, le recours aux médicaments. Le but est d’agir avant que l’un des quatre cavaliers s’installe. Une approche de la médecine de prévention qu’il oppose à celle centrée sur les symptômes.
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