Les travailleurs de nuit ont souvent des problèmes de sommeil – qualité médiocre, durée écourtée, insomnies… Ce qui n’est pas sans conséquences sur la santé (risque accru de maladies cardiovasculaires, de diabète, de dépression…) et sur la qualité de vie. Cela a déjà été évoqué dans cette chronique : l’activité physique a des effets bénéfiques pour le sommeil, notamment en augmentant sa durée totale et le sommeil lent profond. Bouger est, rappelons-le, également positif pour lutter contre les symptômes dépressifs et anxieux, délétères pour la qualité de nos nuits.
Une équipe de chercheurs taïwanais a voulu en savoir plus et a étudié l’effet de séances d’activité physique, d’intensité différente, auprès de quatorze femmes, âgées de 20 à 64 ans, travaillant la nuit dans des hôpitaux de Taïwan. Elles ont participé successivement à trois types d’exercice, à trois semaines d’intervalles : un de quarante-sept minutes de marche ou de course modérée avec une fréquence cardiaque supérieure à 70 %-75 % de la fréquence maximale habituelle pour l’âge en question, précédé d’un échauffement de trois minutes et suivi d’une récupération.
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