C’est le grand écart des semi-conducteurs. Tandis que Nvidia a été la première entreprise mondiale à franchir les 4 000 milliards de dollars (3 430 milliards d’euros) de capitalisation boursière, le 9 juillet, c’est désormais un acteur historique du secteur, Intel, qui semble, au contraire, attiré vers le fond. Au point que le gouvernement américain serait prêt, selon l’agence Bloomberg, à lui venir en aide, en prenant une participation dans le capital de la compagnie, sans qu’aucun montant ait été dévoilé.
Dans la foulée de ces informations, le géant japonais des investissements dans les technologies, SoftBank Group, a annoncé, lundi 18 août, un investissement de 2 milliards de dollars dans Intel. L’opération fera de SoftBank l’un des dix principaux actionnaires du fabricant de puces américain. « L’investissement est utile, mais ce n’est pas ce qui va vraiment faire bouger les choses pour Intel », juge Amir Anvarzadeh, stratège actions japonaises chez Asymmetric Advisors, dans une déclaration à l’agence Reuters. « C’est surtout pour entretenir cette très bonne relation qu’il a avec [le président américain] Donald Trump », ajoute-t-il, en référence au directeur général de SoftBank, Masayoshi Son.
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