Le ministère de la santé américain (HHS) a annoncé, jeudi 27 mars, qu’il allait supprimer environ 10 000 emplois dans le cadre d’une « restructuration majeure ». L’organisation du ministère va être profondément modifiée et ses effectifs vont passer, avec ces suppressions d’emplois et d’autres mesures de départ volontaire ou de retraite anticipée, de 82 000 employés à temps plein à 62 000, précise le ministère dans un communiqué.
Ces licenciements concernent divers services du HHS et les agences supervisées par le ministère, notamment celles chargées de la réponse aux épidémies ou encore de l’approbation de nouveaux médicaments.
« Cette refonte sera une solution gagnant-gagnant pour les contribuables », a assuré le ministre de la santé, Robert F. Kennedy, dans le communiqué. Cet ancien avocat spécialiste du droit de l’environnement a pris la direction du ministère mi-février, en promettant de s’attaquer aux institutions qui « volent la santé » des Américains. De nombreux soignants et scientifiques s’étaient opposés à sa nomination à ce poste, en raison notamment de ses positions antivaccins.
« Nous ne nous contentons pas de réduire la prolifération bureaucratique » du ministère, « nous réorientons l’organisation vers sa mission principale et nos nouvelles priorités pour inverser l’épidémie de maladies chroniques », a également promis Robert F. Kennedy. La refonte prévoit ainsi de faire passer le nombre de départements au sein du ministère de 28 à 15 et de diviser par deux le nombre d’antennes régionales. Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump a procédé à des coupes claires dans l’appareil fédéral, des limogeages massifs contestés en justice.
Contribuer
Réutiliser ce contenu
L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.