Deux salles, deux ambiances. Alors que le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, se débattait, à la Maison Blanche, face à Donald Trump, pour sauver les relations avec les Etats-Unis, mercredi 21 mai, le matin même, une imposante délégation officielle sud-africaine emmenée par le vice-président, Paul Mashatile, était accueillie à Paris.
Commerce, transport, tourisme, énergie, culture… Outre le vice-président, neuf ministres ou vice-ministres, ainsi qu’une centaine de représentants d’entreprises sud-africaines, étaient venus participer, à Paris, du 21 au 23 mai, au premier forum d’affaires franco sud-africain. Objectif affiché du rassemblement : accroître les investissements français, et resserrer les liens entre les deux pays.
Relations « proches et chaleureuses »
Portés, entre autres, par EDF, Engie, TotalEnergie ou Alstom, les investissements français en Afrique du Sud sont appréciés pour leur expertise apportée dans le domaine des infrastructures notamment, mais aussi le nombre d’emplois créés – plus de 65 000 – alors que 43 % de la population se trouve au chômage. A l’inverse, la société pharmaceutique Aspen a, par exemple, investi plus de 100 millions d’euros en France depuis son implantation en Normandie, en 2014.
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