« Voici le petit mémo pour tout savoir sur l’ambroisie », lance Cécile Ahouandjinou, chargée de mission biodiversité à Fredon, une association qui lutte contre les plantes nuisibles à la santé humaine. Elle tend un tract à Jérôme Griffe, agriculteur de Seine-et-Marne, dont la parcelle fourragère destinée à produire du foin est touchée par cette plante invasive.
Originaire d’Amérique du Nord, l’ambroisie a été introduite en France par les activités humaines. Sa première apparition, dans les années 1860, se serait produite à travers des semences de trèfle rouge (Trifolium pratense) importées de Pennsylvanie, aux Etats-Unis, et utilisées comme culture fourragère en Auvergne-Rhône-Alpes.
Trois espèces sont aujourd’hui présentes dans l’Hexagone : l’ambroisie à feuilles d’armoise, l’ambroisie trifide et l’ambroisie à épis lisses. Toutes figurent sur la liste des plantes nuisibles du code de la santé publique. Chaque été, de juillet à octobre, elles libèrent un pollen hautement allergisant, à l’origine de rhinites, de conjonctivites et de crises d’asthme qui touchent entre un million et 3,5 millions de Français, avec un pic d’exposition entre août et la fin septembre.
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