Il n’a que 23 ans, est promis à un brillant avenir et quitte déjà le Vieux Continent. Enzo Millot, milieu de terrain prometteur du VfB Stuttgart et capitaine de l’équipe de France Espoirs, ne poursuivra pas sa carrière dans un grand club européen, mais au Al-Ahli FC, en Arabie saoudite, où il s’est engagé samedi 9 août pour trois saisons, soit jusqu’en 2028. Un transfert inattendu, alors que le vice-champion olympique de Paris 2024 était courtisé par de grosses écuries européennes. Il n’est pas le premier et ne sera pas non plus le dernier. En effet, de plus en plus de joueurs à peine sortis des centres de formation cèdent à l’appel du royaume wahhabite, longtemps terrain de jeu pour footballeurs en fin de carrière.
Derrière ces mouvements précoces, il y a d’abord l’argent, admettent tous les agents licenciés de la Fédération française de football (FFF) interrogés par Le Monde. « Avant, c’était rare, explique Yassine Askri, propriétaire de l’agence MyFootballConcept. Je trouve ça moche que des jeunes partent, mais il est très difficile de refuser le contrat posé sur la table. » Enzo Millot devrait toucher un salaire nettement supérieur à celui qu’il percevait dans son ancien club.
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