Le ministre de l’intérieur ordonne le renforcement des mesures de vigilance, après l’attaque israélienne contre l’Iran
Bruno Retailleau a demandé aux préfets et à plusieurs hauts responsables de la sécurité de « porter une vigilance particulière à l’ensemble des sites qui pourraient être ciblés par des actes de terrorisme ou de malveillance par une puissance étrangère », dans un télégramme envoyé vendredi après l’attaque israélienne en Iran.
Le ministre de l’intérieur demande aux préfets de porter « une attention particulière à la sécurité des lieux de cultes, des établissements scolaires, des établissements publics et institutionnels, des sites à forte affluence » par une présence visible notamment au moment des entrées et des sorties, a-t-il détaillé, incluant les « rassemblements festifs, culturels ou cultuels ».
Ces mesures de protection renforcée valent également pour les « intérêts israéliens et américains ainsi [que pour les] établissements de la communauté juive ».
Le ministre a appelé à la mobilisation des « services de renseignements (…), des forces de sécurité intérieure (…), des polices municipales et des élus locaux, du dispositif “Sentinelle” ».
Bruno Retailleau demande aussi que soient poursuivis « l’effort de suivi des individus, particulièrement ceux de nationalité iranienne ou ayant des liens avec l’Iran », et « les efforts en matière de lutte contre l’immigration irrégulière ».
Vendredi soir, Emmanuel Macron avait annoncé un « renforcement » du dispositif « Sentinelle », qui déploie des militaires en France, « pour faire face à toutes les potentielles menaces sur le territoire national », après les frappes massives d’Israël sur des sites militaires et nucléaires de l’Iran.
« Plusieurs mesures ont aussi été actées pour garantir la sécurité de nos ressortissants et de nos troupes et de nos ambassades dans la région. Je demande à nos compatriotes de ne pas se rendre sur place, quel que soit le prétexte. Notre dispositif militaire dans la région est quant à lui en alerte », a ajouté le président de la République.