Un mois après l’annonce, le 13 mars, d’une entente historique entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan sur un projet d’accord de paix, la signature du document semble encore loin. Aucune date n’a été fixée et Bakou a imposé, entre-temps, des conditions préalables. L’Arménie espère malgré tout convaincre son voisin de signer rapidement. Son premier ministre, Nikol Pachinian, s’est dit « prêt », mardi 15 avril, à parapher le document. « Nous sommes entrés dans la phase de discussions en vue de la signature de l’accord. J’ai déclaré qu’au nom du peuple arménien, je suis prêt à apposer ma signature », a-t-il déclaré devant le Parlement, à Erevan.
« Jamais auparavant nous n’avons été aussi proches de la paix et de la stabilité », s’est félicité, la veille, le ministre arménien des affaires étrangères, Ararat Mirzoyan, sur la chaîne turque NTV, dans le cadre du Forum diplomatique d’Antalya, en Turquie. « Evaluons ce qu’il s’est passé. C’est un événement sans précédent, un événement historique, a-t-il affirmé en référence au projet d’accord de paix. Maintenant, nous pouvons immédiatement entamer des consultations pour définir le lieu et l’heure, la date concrète de la signature de cet accord. »
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