Les vols vers La Havane sont devenus hors de prix depuis la pandémie due au Covid-19. Mais, heureusement, l’élite pianistique de l’île vient en France alors que débutent les festivals de l’été. Après le prodige Roberto Fonseca, en duo, le 15 juin, avec le violoncelliste Vincent Ségal aux Nuits de Fourvière lyonnaises, place à celui qui l’avait précédé en tant que directeur du festival de jazz de La Havane : l’immense (1,94 mètre) maestro Chucho Valdés, programmé, entre le 26 juin et le 4 juillet, à Ajaccio, à Wolfisheim (Bas-Rhin), à Fontainebleau (Seine-et-Marne) et à Vitrolles (Bouches-du-Rhône).
Coiffé de son éternel béret Kangol, porté, comme il se doit, à l’envers (quand Roberto Fonseca, demi-frère des fils aînés de Chucho Valdés, a opté pour le Borsalino), le vétéran des révolutions musicales, aujourd’hui résident de Malaga (Andalousie), était de passage à Paris au printemps. Avant de reprendre la route.
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