A quoi tient une vocation ? A un dessin animé, pour Isack Hadjar, qui, à 20 ans, effectue ses débuts en formule 1. Le Français de Visa Cash App RB (Racing Bulls), l’écurie sœur de Red Bull, avait « presque deux ans », en 2006, lorsque le premier opus de Cars l’a fasciné. Conçu par les célèbres studios Pixar, le film conte l’histoire d’une jeune voiture de course anthropomorphe qui rêve d’être championne. Un destin que le jeune Parisien aimerait transposer dans la réalité. « J’ai regardé Cars en boucle tous les jours pendant des années. Je le connais par cœur », confiait-il au Monde, fin janvier à Paris, moins de deux mois avant son premier Grand Prix, en Australie, dimanche 16 mars. Les premiers essais libres sont prévus vendredi à partir de 2 h 30 (heure de Paris).
On ne saura jamais si le talentueux Hadjar aurait préféré les fourneaux aux circuits s’il avait été happé à la place par Ratatouille, un dessin animé inspiré des grands chefs français. Des années plus tard, ce n’est pas à Auguste Escoffier ou à Paul Bocuse qu’Helmut Marko, tête pensante du projet Red Bull, a comparé le Français, mais à un glorieux ancien des baquets : Alain Prost.
Il vous reste 86.05% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
