Le treizième Prix littéraire Le Monde a été remis, mercredi 3 septembre, à Laurent Mauvignier pour La Maison vide (Minuit). Histoire d’une famille, de ses silences et de ses hontes, sur quatre générations, ce livre est le dixième roman d’un des écrivains français les plus importants de sa génération, au sommet de son art.
Présidé par Jérôme Fenoglio, directeur du Monde, le jury est composé de journalistes travaillant au « Monde des livres » (Jean Birnbaum, Amaury Da Cunha, Florent Georgesco, Lanwenn Huon, Raphaëlle Leyris et Nicolas Weill) et aux quatre « coins » du Monde : Emmanuel Davidenkoff (développement éditorial), Zineb Dryef (« M Le magazine du Monde »), Gaëlle Dupont (Planète), Clara Georges (« Intimités »), Raphaëlle Rérolle (Grands Reporters) et Solenn de Royer (Politique). La Maison vide succède à L’Agrafe, de Maryline Desbiolles (éd. Sabine Wespieser).
Malgré une solide reconnaissance publique et critique, vous n’avez reçu à ce jour aucun des grands prix d’automne, comme le Goncourt ou le Renaudot. Comment envisagez-vous ces prix et leur place dans la vie littéraire française ?
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