A Valence, Laurent Wauquiez a livré son premier discours de candidat déclaré à la présidence du parti Les Républicains (LR), jeudi 13 février. A l’intérieur du préfabriqué qui sert de club-house au club de rugby local, des panneaux vantent les valeurs chères à l’Ovalie comme « le partage », « le respect », « la confiance » ou « la cohésion ». Au centre de la scène, le président du groupe LR à l’Assemblée nationale a beau plaider pour « continuer à avancer en équipe », le collectif des Républicains risque d’être secoué par son duel face à Bruno Retailleau.
Si le ministre de l’intérieur s’est dévoilé le premier, mercredi, dans une lettre aux militants LR, l’entourage de Laurent Wauquiez, lui, dit avoir suivi l’agenda prévu en annonçant sa candidature jeudi après-midi, dans un entretien mis en ligne sur le site du Figaro.
Dans cet entretien, comme jeudi soir devant 350 militants à Valence, le candidat Wauquiez et ses amis ont évité l’attaque frontale contre Bruno Retailleau. « Je soutiens Laurent Wauquiez, mais ne comptez pas sur moi pour lancer des petites phrases sur les uns et les autres, prévient Nicolas Daragon, maire de Valence, et éphémère ministre délégué à la sécurité du quotidien (septembre-décembre 2024), sous l’autorité de… Bruno Retailleau. Nos militants souhaitent avoir un président qui assurera pleinement la direction du parti, mais sont aussi très fiers d’avoir un excellent ministre de l’intérieur. »
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