L’Australie défend son premier ministre, accusé par Nétanyahou d’être « faible »
L’Australie a fustigé, mercredi, le « déchaînement » de critiques du premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou, qui s’en est pris a son homologue australien, Anthony Albanese.
« La force ne se mesure pas au nombre de personnes que vous pouvez faire exploser ou d’enfants que vous pouvez laisser affamés », a rétorqué le ministre des affaires intérieures australien, Tony Burke, sur la chaîne nationale ABC.
Les relations entre l’Australie et Israël se sont considérablement envenimées depuis l’annonce la semaine dernière par Canberra de son intention de reconnaître un Etat palestinien à l’ONU en septembre.
Lundi, l’Australie a annulé le visa de Simcha Rothman, député d’extrême droite membre de la coalition gouvernementale de M. Nétanyahou, estimant que ses conférences sur place allaient sinon « semer la division ». Mardi, Israël a riposté en révoquant les visas de diplomates australiens auprès de l’Autorité palestinienne, une décision critiquée côté australien.
Quelques heures plus tard, Benjamin Nétanyahou a accusé nommément Anthony Albanese d’être « un politicien faible qui a trahi Israël et abandonné les Juifs d’Australie ».
