- Après une clôture en recul lundi soir, le CAC 40 perdait davantage que les autres places européennes ce mardi à l’ouverture des marchés.
- La conséquence directe de la décision de François Bayrou de solliciter la confiance de l’Assemblée nationale le 8 septembre prochain.
Inquiétude sur les places financières. Plombée par les incertitudes liées à la situation politique et budgétaire en France, la Bourse de Paris a ouvert en net recul mardi au lendemain de l’annonce par François Bayrou de sa volonté de solliciter la confiance de l’Assemblée nationale le 8 septembre. Vers 9h05, dans les premiers échanges, le CAC 40 – qui avait déjà terminé en baisse de 1,59% lundi – perdait 1,36%, davantage que les autres places européennes : Francfort cédait 0,63%, Londres 0,58% et Milan 0,80%.
Les actions des banques chutaient elles aussi. BNP Paribas perdait 5,75% à 75,70 euros, Société Générale 6,31% à 52,30 euros et Crédit Agricole 4,56% à 15,79 euros. L’assureur AXA cédait aussi du terrain (-5,69% à 38,65 euros). Ces titres « souffrent du fait que les marchés tablent sur une dégradation prochaine de la dette française par les agences de notation
« , après l’intervention de François Bayrou, explique à l’AFP Christopher Dembik, conseiller en investissement pour Pictet AM.
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