C’est un des sujets majeurs de la campagne des élections municipales à Paris. Le stade du Paris Saint-Germain (PSG) est un dossier aussi sensible que stratégique du scrutin de mars 2026. Alors que le club de football étudie la possibilité de construire une nouvelle enceinte à Massy (Essonne) ou à Poissy (Yvelines), la majorité des candidats à la succession de la socialiste Anne Hidalgo s’accordent sur leur volonté de continuer à voir jouer le champion d’Europe dans son antre historique de la porte de Saint-Cloud.
« Le PSG, c’est le Parc des Princes et le Parc des Princes, c’est le PSG », résume Pierre-Yves Bournazel (Horizons), insistant sur « l’attachement des supporteurs et des Parisiens en général à ce stade qui appartient au patrimoine de la ville ». Chacun y va donc de ses propositions et prône un changement de méthode pour sortir du blocage actuel entre la majorité sortante et le club, qui ont rompu le dialogue en novembre 2022.
Le candidat du Parti socialiste, Emmanuel Grégoire, souhaite ainsi « reprendre la discussion sur des bases saines avec l’actionnaire [du PSG, le fonds Qatar Sport Investments] » afin de trouver un accord, avant de « demander un mandat du Conseil de Paris pour pouvoir mener les négociations ». Alors qu’Anne Hidalgo est brouillée avec le président du Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi, son ancien premier adjoint affirme, à l’inverse, entretenir « des relations respectueuses » avec ce dernier. Emmanuel Grégoire se dit prêt à « mettre toutes les options sur la table », y compris celle d’« une cession » du Parc des Princes, afin que le club puisse mener des travaux d’agrandissement.
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