Heureux hasard, la plateforme de transactions en cryptoactifs Bullish avait prévu son introduction à la Bourse de New York le jeudi 14 août. Quelques heures plus tôt, le bitcoin enregistrait un record à 124 457 dollars (106 500 euros). Résultat : le cours de l’action Bullish a bondi de 86 % au-dessus de son prix de vente lors de sa première séance de cotation, valorisant l’entreprise à près de 10 milliards de dollars. Un gros gagnant de plus sur le marché des « cryptos », toujours favorisé par une administration Trump qui en a fait l’un de ses chantiers financiers emblématiques.
En hausse de plus de 30 % depuis le début de l’année, la valeur globale des bitcoins en circulation a culminé le 14 août à plus de 2 450 milliards de dollars, dépassant la capitalisation boursière du groupe Alphabet, la maison mère de Google.
Mais le bull run actuel, la phase de hausse des cours entamée à l’automne 2024, n’est pas un long fleuve tranquille : quelques heures après son dernier record, le prix du bitcoin retombait sous 120 000 dollars, en réaction aux chiffres des prix de gros américains jugés décevants et à une déclaration du secrétaire au Trésor, Scott Bessent, précisant que l’Etat fédéral n’avait pas l’intention d’acheter des bitcoins pour alimenter la « réserve stratégique » dont Donald Trump a annoncé la création en mars. Cette enveloppe n’est pour l’instant alimentée que par les saisies de cryptos effectuées par la justice américaine.
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