Lancé il y a deux ans, le bonus réparation permet aux Français de bénéficier d’un coup de pouce financier afin de faire réparer leurs appareils électriques et électroniques.
Si le démarrage a été compliqué, cette aide a fortement progressé cette année.
On fait le bilan de ce dispositif.
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Initiatives environnementales
Les Français le plébiscitent. Depuis le 15 décembre 2022, les consommateurs peuvent bénéficier du bonus réparation , véritable coup de pouce afin de faire réparer leurs appareils électriques et électroniques. Cet accompagnement inédit, qui vise à allonger la durée de vie des équipements et réduire les déchets, est de plus en plus déployé en France. Sur 850.000 réparations aidées depuis le lancement du dispositif il y a deux ans, 670.000 ont été réalisées sur la seule année 2024, révèle l’éco-organisme Ecosystem à TF1Info.
Selon la même source, les produits les plus accompagnés en deux ans sont les téléphones portables avec 360.000 réparations , les lave-linge avec 105.000 réparations, et les lave-vaisselle avec 100.000 réparations. En 2024, le montant total des bonus versés s’élève à 23 millions d’euros, soit six fois plus que l’année précédente.
Un déploiement pouvant s’expliquer par un plus grand nombre de réparations éligibles à partir du 1ᵉʳ janvier 2024. C’est par exemple le cas des écrans de téléphone portable. Depuis cette date, le montant du bonus a également augmenté sur 41 produits parmi les 69 pris en charge. En moyenne, il est passé de 24 euros en 2023 à 33 euros en 2024. Par ailleurs, 12.481 techniciens sont aujourd’hui labellisés, et en mesure de faire profiter un maximum de Français du dispositif.
Le bonus réparation doit encore être amélioré. Concernant l’électroménager, seuls 15 millions d’euros ont été utilisés sur une enveloppe totale de 67 millions d’euros. « Il y a un manque de simplification. Selon si votre four est posable, encastrable, ou micro-ondes, ce n’est pas la même aide. C’est entre 20 et 25 euros, alors qu’elle s’élève à 50 euros sur un lave-linge », souligne la directrice marketing, Aurélie Fircowicz, dans le reportage en tête de cet article.
