Après avoir ravagé l’aviculture aux Etats-Unis, la grippe aviaire touche désormais le Brésil, troisième producteur et principal exportateur de volaille au monde. Alors que le pays n’avait jusque-là identifié des cas uniquement chez des oiseaux sauvages, le ministère de l’agriculture du Brésil a annoncé, jeudi 15 mai, avoir découvert un foyer de grippe aviaire dans un élevage de 17 000 volailles dans une ferme à Montenegro, dans l’Etat du Rio Grande do Sul, au sud du pays. La plupart des animaux ont succombé au virus hautement contagieux et les autres ont été abattus. 70 000 œufs ont été détruits pour éviter la propagation de l’épidémie.
Les réactions internationales ne se sont pas fait attendre. La Chine, principal importateur de poulet brésilien, à l’origine de 10,5 % des exportations du pays pour ce produit, a suspendu ses achats pour une durée de soixante jours. Dans la foulée, 16 autres pays, dont le Canada, l’Afrique du Sud, le Chili, l’Argentine, l’Uruguay, le Mexique, la Corée du Sud, ainsi que les Etats membres de l’Union européenne (depuis le 19 mai) ont également interrompu temporairement leurs importations en provenance du pays sud-américain.
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