Plusieurs partis d’opposition voulaient repousser les débats, qui doivent commencer le 11 avril, au Parlement à Copenhague. Ratifier l’accord de coopération en matière de défense (DCA), permettant aux forces armées américaines d’avoir « un accès illimité » à trois bases danoises, alors même que le président des Etats-Unis, Donald Trump, menace d’annexer le Groenland et que son vice-président, J. D. Vance, qualifie le Danemark de « mauvais allié », n’est pas sans susciter des controverses. Mais, pour le gouvernement danois, pas question de donner à Washington une nouvelle occasion de se plaindre de son allié.
Quand l’accord a été signé, en décembre 2023, sous la présidence de Joe Biden, il avait été accueilli avec enthousiasme au Danemark. Le qualifiant d’« historique », le ministre de la défense danois, Troels Lund Poulsen, avait estimé qu’il allait « permettre aux Etats-Unis de contribuer encore davantage à la défense collective et à la dissuasion en Europe, une responsabilité essentielle de l’OTAN ». Des accords similaires avaient été signés par les pays nordiques et les Etats baltes.
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