L’accord de cessez-le-feu à Gaza, qui a été annoncé mercredi 15 janvier par le président américain, Joe Biden, relève d’une machinerie complexe, dont le bon fonctionnement sera supervisé depuis Le Caire par trois Etats garants, les Etats-Unis, le Qatar et l’Egypte. Cet arrangement, censé entrer en vigueur dimanche 19 janvier, implique toute une série de mesures, découpées en trois phases, devant mener à un arrêt définitif de la guerre entre le Hamas et l’Etat hébreu.
L’accord prévoit la libération de 98 otages israéliens (94 capturés le 7-Octobre et 4 kidnappés précédemment), dont certains sont présumés morts, en échange de plusieurs centaines de prisonniers palestiniens, le retrait progressif des forces israéliennes de l’enclave côtière, l’entrée d’aide humanitaire dans ce territoire et le retour dans leurs foyers des populations palestiniennes déplacées.
Durant la première phase, prévue pour s’échelonner sur 42 jours, il est prévu que le Hamas libère 33 captifs israéliens, dont toutes les femmes, civiles ou militaires, les enfants et les hommes âgés de plus de 50 ans. Selon une source familière du dossier, citée par l’agence Reuters, ces otages seront libérés chaque semaine par groupe de trois au moins. Il est prévu qu’en contrepartie, d’ici la fin de la première phase, Israël relâche toutes les femmes et tous les Palestiniens de moins de 19 ans arrêtés depuis le 7-Octobre. Le nombre total de Palestiniens libérés, qui dépendra du nombre d’otages relâchés, pourrait se situer entre 990 et 1 650, précise la source. Selon la presse israélienne, une partie d’entre eux, notamment les détenus originaires de Cisjordanie condamnés pour des crimes de sang, pourraient être expulsés à l’étranger.
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